A l’origine de l’Union européenne, Robert Schuman, le 9 mai 1950, faisait un constat : « La paix
mondiale ne saurait être sauvegardée sans des efforts créateurs à la mesure des dangers qui la
menacent ». Ce constat est plus que jamais d’actualité.
Le prix Nobel de la Paix, attribué la semaine dernière à l’Union Européenne, nous remémore
ainsi l’essentiel. Alors que les questions économiques mettent à mal le sentiment européen, ce
prix rappelle à tous les citoyens le but premier de la construction européenne, celui de la
préservation de la Paix et des libertés fondamentales sur notre continent alors meurtri par les
guerres.
La Communauté économique du Charbon et de l’Acier (CECA) tout d’abord, puis la
Communauté économique européenne (CEE), l’Union douanière, les accords Schengen, jusqu’au
Traité de Lisbonne ont permis de réaffirmer et de renforcer un sentiment de communauté et de
préserver la paix en Europe.
Progressant dans le sens d’une politique étrangère commune qui doit être basée sur la charte des
droits fondamentaux, l’Union joue aussi un rôle croissant dans la progression de la paix dans le
monde. Si elle sait continuer son intégration avec exigence et écoute, elle jouera ce rôle avec
d’autant plus de force et de sérénité. Ce prix Nobel n’est pas qu’une récompense à un effort
passé, il est aussi une responsabilité pour l’avenir.
Gardons à l’esprit le passé, rappelons ce qui nous unis, afin de ne pas céder à
l’ « Euroscepticisme ». Défendons l’intégration européenne. Persévérons dans la
construction d’une Etat fédéral européen. Attachons nous à ce qui nous rassemble pour
continuer l’Europe.
Conscients de cette responsabilité pour les générations futures, les Young Democrats for Europe
et, en leur sein, les Jeunes Démocrates, s’impliqueront en ce sens.
« Que le fils de l’Europe s’en éloigne et, dépaysé, il se rendra compte de ces traits communs à tout le continent. Il
viendra à se dire que si, en Europe, on parle souvent des différences qui distinguent et parfois séparent les
Européens, hors d’Europe on rêve à ces choses profondes et tacites qui nous sont communes »
Salvador de Madariaga